vendredi 4 juin 2010

Autre procédé de montage " le Chapelet " ou cousu mixte.

Bonjour,

Ce message pourrait commencer comme les sujets " Autre montage... le sandalette ... le chevillé bois etc..." et continuer par
En dehors du montage goodyear, le plus prisé par les amateurs de chaussures, et parmi les moins "nobles ", le chapelet, beaucoup plus simple à fabriquer et moins onéreux on le rencontre maintenant peu souvent.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/09/appellation-des-procedes-de-montage.html

Comme dans pratiquement tous les procédés de montage, la tige se retourne sur la première de montage vers l'intérieur pour sa fixation.
A l'exception des procédés de montage sandalette, de celui du norvégien dans sa nouvelle conception " moderne " ou la tige se retourne vers l'extérieur pour sa fixation en couture.
Voir le sujet que j'ai écrit " Norvégien ou Sandalette "
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/09/norvegien-ou-sandalette.html

Une trépointe est présente comme dans le norvégien, le goodyear, le goodblake, etc...et si dans tous ces procédés elle est cousue, mais de différentes manière, en norvégien et en goodyear, pour ces montages éponymes, en blake pour le goodblake, elle est clouée " dans l'artisanat "ou agrafée " dans l'industrie " pour le procédé de montage en chapelet.

La vue de ce montage sans la semelle d'usure, fait penser à un goodyear, sans le mur de première pour la couture du goodyear et sans sa couture bien évidemment, mais tout est présent comme le vide de l'emplacement du rempli, laissé par les épaisseurs de la doublure,de la tige, et du chapelet.

Une autre façon de faire peut être envisagée ( mais très rarement mise à exécution ) pour le procédé de montage en chapelet comme dans le procédé goodblake uniquement, ou la trépointe est cousue en blake, une double peut également être cousue , clouée, agrafée de la même manière au débordant important, pour simuler et faire office de trépointe et permettre la couture du petit point. Dans ces exemples le rempli n'existe pas, la double ne laissant pas d'espace vide en fait office.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/12/la-double-dite-double-anglaise-dans-le.html

Certains amateurs pensent à tort que dans ce qu'ils appellent le Blakerapid et moi le Goodblake, c'est toujours une double qui fait office de trépointe pour la couture petit points de la semelle d'usure.
Ils ont tort c'est une trépointe crantée pour faciliter son contour autour de la tige, amincie pour son positionnement sur celle ci, le passage d'une roulette pour l'esthétique extérieur, faire croire à la couture, une trépointe est donc réellement présente.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/07/la-trepointe.html

Dans ce procédé de montage, " chapelet "une double est pratiquement toujours présente très souvent en caoutchouc, rarement en cuir.
Elle peut être cousue en petit point avec la trépointe, la semelle d'usure soudée sur la double, elle peut être collée et cousue en même temps que la semelle d'usure.

Dans le montage en chapelet ou cousu mixte la trépointe est semencée, dans une fabrication artisanale, et cramponnée dans l'industrie " agrafes " cette opération se fait en usine avec une machine appelée " Staple "

La trépointe se semence et s'agrafe comme elle se coud, c'est à dire à la carre de forme dans les flancs et légèrement en dessous en cambrure, de manière à laisser une place suffisante à la couture du petit point de la semelle d'usure, et permettre ainsi de raccorder la lisse avec le talon.

L'artisan qui en a le désir, peut clouer la trépointe en montage traditionnel, c'est à dire jusqu'à l'emboîtage, emboîtage et talon à la française, mais plus souvent tout autour emboîtage compris, et faire ainsi, une fabrication en chapelet baraquette.
Ne pas oublier cependant l'appellation de nos anciens et le sujet que j'ai écrit,
Le Cousu Baraquette.

http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/04/le-cousu-baraquette.html



La trépointe se cloue ou s'agrafe à peu prêt tous les 7 mm, et dans le cas d'une fabrication artisanale, comme comme dans les sujet " sauvetage d'un goodyear , d'un norvégien " on veillera a ce que les semences soient parfaitement rivetées sur la bigorne, pas plus pas moins et qu' elles ne se retournent surtout pas sur la première de montage.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/09/norvegien-naufrage-et-sauvage.html

Le procédé de montage cloué.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/08/autre-procede-de-montage.html

J'ai dit qu'on le rencontrait peu, mais un bon exemple courant se trouve dans les bottes Camarguaises toujours montées à mon avis avec ce procédé de montage, en chapelet.
Seul le professionnel sans démontage peut reconnaître un procédé de montage en chapelet, l'amateur pensera à celui en goodyear trépointe simple sans certaines fantaisies, ( en Y ou à bourrelet ).

La cambrure est dans le cas des bottes souvent chevillée bois pour la tenue de la semelle d'usure et du cambrion à la forme très élégante et en relief, elle pourrait également être clouée , moins esthétique et moins noble que le chevillé bois.
Nous parlerons peut être un jour de ce procédé,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/02/autre-procede-de-montage-le-cheville.html

mais surtout de ce mode de fixation pour semelle d'usure, double, emboîtage, couche point etc.. ces deux montages " Chapelet et Chevillé bois "ont la particularité, d'être moins onéreux, nécessitent un matériel réduit, fabrications de ( campagne ) connaissances et savoir moindre, que pour ces montages plus traditionnels, goodyear, norvégien, dehors en dedans, ( avec la couture, Ligneul et soie ), une bien autre histoire pour ne parler que des plus connus.

Très amicalement,
Tictac le besogneux

mercredi 2 juin 2010

Le rempli .

Le rempli, ce petit morceau de différentes matières selon les fabrications, industrie ou artisanat, a une grande utilité et doit avoir beaucoup de qualités.
Son rôle est de " comme son nom l'indique " remplir " l'espace laissé libre entre la première de montage et la semelle d'usure en épaisseur et épouser la périphérie du mur de gravure , sur l'avant de la chaussure, l'arrière étant rempli par le cambrion, métal, cuir, bois, plastique, etc...
Selon les fabrications, et la partie cuir qui recouvre ce dernier, la partie cuir venant en recouvrement par dessus de 15 mm environ sur le rempli.
La meilleure solution pour en faire le gabarit, est bien sur de passer une craie sur le mur, poser le rempli, taper légèrement au marteau, on a ainsi la forme exacte et le tour est joué.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/08/petit-additif-pour-le-rempli.html

Les matériaux :
liège ou aggloméra de colle et de liège ,


 cuir , croûte , peausserie, plastique , salpa , caoutchouc , mousse , feutre goudronné , de lamelles de caoutchouc moulées, faisant partie intégrante de la double. etc...




Les qualités :
il doit assuré le confort , souplesse , élasticité , calorifuge , silencieux pouvoir plier sans bruit ,imperméable , isotherme , etc...
Il doit être en finition légèrement bombé pour une meilleure esthétique de la semelle à la finition et pour favoriser une usure à la marche, plutôt au milieu que sur le coté ou se trouvent souvent les coutures de petit points et de blake, dans le cadre d'une marche normale.
Il doit aussi pouvoir prendre, mais très légèrement à l'usage l'empreinte à l'avant du pied, donnant ainsi un chaussant plus confortable, particulièrement sous les têtes métatarsiennes.
je dis légèrement, car au delà c'est l'inverse qui se produit, pour des premières de montages trop marquées par l'empreinte du pied , il m'arrive de refaire ces dernières pour le soulagement des clients, ce n'est peut être pas le cas pour vous, mais c'est celui de la grande majorités des exemples.

dans toutes les fabrications artisanales, on privilégie le rempli en liège ou son aggloméra. comme pour le cambrion en bois par rapport à celui en fer, j'ai dit ce que je pensais.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/08/le-cambrion-et-la-rapide-cambrure.html

Pour le cambrion, pour la pose des fers encastrés au bout de la chaussure, sans couper la couture du petit point, dans l'explication que j'en ai faite, comme pour ces derniers je vais être d'avis opposé à " l'éthique professionnelle " je vais en donner les raisons étayées par mon expériences et les exemples que je rencontre chaque jour.
Il peut être collé avec différentes colles, très souvent dans le temps à la dissolution, maintenant à la néoprène, la plus performante, quelquefois en mousse aggraffée dans des productions de chaussures bateaux que nous connaissons tous très bien.
Sans être collé, avec les désagréments et inconvénients immédiats, gonflement, usure, décrits plus loin.

Dans les fabrications industrielles, il est quelquefois en liège, souvent en salpa, mais aussi en plastique, rarement en autres matériaux.

Les anciens compagnons, avaient dû trouver que le liège avait quelques défauts, puisque dans la majorités des cas lors de ressemelages, à l'époque ou ces derniers étaient toujours ou presque en cuir, démontaient la semelle d'usure, enlevaient les restants de particules de liège, amincissaient en queue de semelle, découpaient à la cisaille ou au tranchet en prenant en exemple la forme de l'ancien rempli, et recollaient la semelle usagée pour s'en servir de rempli. mais souvent obligé de mettre une redresse, en cas d'usure trop importante, donc de trou.
Dans le cas de réparations autres qu'avec des semelles de cuir, ou le cordonnier ne pouvait se servir des " restes " du semelage, le remplissage était tranquillement remplacé, et se faisait avec des morceaux de croûte ou de la peausserie, facile à travailler en découpe et en aminci.
John Lobb ne s'y trompe pas dans sa production mesure.
http://engrandepompe.forumpersos.com/t1002-john-lobb-rempli-et-confirmation


                                                 

                                                 

A l'époque la matière que je préconise plus loin l'interlite n'existait pas, bravo aux techniques et matériaux modernes, autrement certainement , ils l'auraient essayée.

Le liège et particulièrement son agglomérat, favorise une empreinte trop importante du pied, avec comme résultat des douleurs, dans les qualités l'imperméabilité, le liège ne l'ai pas, au contraire il se désagrège très facilement , à l'eau.
Je l'ai déjà dit dans un sujet autre, toutes parties qui mal collées ou décollées, qui n'adhèrent pas parfaitement aux autres parties, se gondolent, se décollent, se déchirent, elles s'usent naturellement plus rapidement.
Il faut voir des vu des chaussures avec un rempli inexistant, se creuser, s'user, se déchirer, s'user très rapidement, avec un affaissement de la première de montage, et ses inconvénients . On rencontre ce phénomène avec des semelles d'usure en caoutchouc soudées, épaisses et alvéolées pour la légèreté.
Je l'ai décrit dans un autre sujet ou la première de montage s'était coupée sans aucun doute possible sur la cause, l'affaissement.
On comprend donc l'intérêt d'un support relativement rigide " le rempli " entre première de montage et semelle d'usure.
Le salpa bien entendu est à proscrire, ainsi que tous les autres sudaccés, plastique , mousse, est...
Reste quelques matériaux, le caoutchouc , les croûtes, le cuir.
En dehors du cuir pour moi matière idéale
http://engrandepompe.forumpersos.com/t1002-john-lobb-rempli-et-confirmation

lors de ressemelages, il existe une matière l'interlite avec certainement d'autres appellations selon les fabricants, en différentes épaisseurs , 2 3 4 mm qui requière les qualités de l'airlite " une certaine souplesse et légèreté " et du caoutchouc " fermeté " est utilisé en cordonnerie, orthopédie, sert de double, d'intercalaire etc...et pour moi de rempli.
Il a toutes les qualités de souplesse, silence, permet le confort à la marche avec un très petit affaissement, juste ce qu'il faut, est imperméable, et enfin une tenue importante au collage et un maintient de la semelle d'usure, sans jamais se désagréger.
Je ne veux en aucun cas prendre toujours la solution opposée aux références anciennes, ainsi que contredire les plus grands bottiers modernes, c'est uniquement mon modeste avis, je l'ai dit mon expérience trop vieille malheureusement les exemples nombreux de chaque jour, partant de là , mes déductions.
L'airlite , les podo-orthésistes peuvent nous le dirent, est très souvent utilisé dans leurs fabrications en remplacement surtout du cuir , par sa légèreté, sa souplesse, même employée dans des épaisseurs de plusieurs centimètres, comme c'est toujours le cas, dans leurs corrections de handicaps.
Je l'ai moi même décrit en utilisation dans le sujet sur les " tropéziennes " pour les mêmes raisons.
Peut être que si mes sujets sont lus, certains essaierons, serons convaincus, du moins je l'espère.

Très amicalement,
Tictac le besogneux

mardi 1 juin 2010

Le cambrion, et la rapid cambrure


Bonjour,

Aujourd'hui un sujet sur la colonne vertébrale de la chaussure, le cambrion.
Dans cet exemple très particulier et rarissime, le fabricant, à choisi, de mouler son cambrion, dans la semelle d'usure, ce dernier n'est donc pas fixé d'une manière traditionnelle sur la première de montage, à chaque ressemelage, le cambrion est automatiquement chancé, la fabrication est de grande qualité, procédé de montage norvégien, première de montage cuir, ce fabricant indique l'année de fabrication de ses modèles, celui ci est de 1999.








La première de montage en salpa s'est pliée à l'endroit ou le cambrion prend fin, celui ci n'est pas cassé.




                                                          



Le cambrion, élément très important de la chaussure, au départ en cuir rigide, en bois ensuite, plus souvent en acier bleui, maintenant très souvent en plastique thermoformé.

Si le Cambrion est présent dans tous les PROCEDES DE MONTAGE CLASSIQUES sous différentes formes et matériaux, il est absent de quelques rares fabrications, comme dans le
COUSU RETOURNE




Les SANDALES de fabrications artisanales , mais souvent présent dans celles d'industries.



MOCASSINS A PICOTS ,



Les CHAUSSURES BATEAUX



mais souvent présent dans celles d'industries.
Dans des fabrications de chaussures sportives relativement souples, sous d'autres formes, raidisseurs, alvéoles, lamelles plastiques, etc...
Le rempli n'échappe pas à cette règle. dans le

COUSU RETOURNE ,



MONTAGE SANDALETTTE ,



Les MOCASSINS A PICOTS ,

D'une manière générale pour CAMBRION et REMPLI  dans les fabrications ne présentant pas de

PREMIERE DE MONTAGE



Le cambrion en cuir doit être le plus rigide possible, il est tiré de d'un morceau de collet ou de croupon, on relève ses dimensions le plus exactement possible à l'aide d'une craie. il se place en partie haute sur le rempli et le croise sur une quinzaine de millimètres. On le colle à la colle de Vienne, pour sa qualité de rigidité au séchage. On le laisse bien sécher avant sa finition en dôme bombé pour sa plus grande rigidité, mais aussi pour ce galbe en cambrure du plus bel effet, tant apprécié par les amateurs de souliers.

Cette pièce d'une dizaine de centimètres de longueur en métal, d'une quinzaine de millimètres de largeur, parfois un tout petit peu plus en bois, est positionnée du milieu du talon jusqu'en queue de semelle.




Il a pour utilité d'empêcher la cambrure de s'affaisser, de définir selon sa courbure la hauteur des talons, encore plus important avec les chaussures de femmes à talons aiguilles.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/07/talons-interchangeables.html

Il est parfois, du côté talon, à fourche, permettant le passage d'une vis très utile pour fixer les talons aiguilles .

Autrement, deux trous sont prévus à chaque extrémité, pour le clouer, parfois deux. Il est toujours en acier , dans les chaussures de femmes à talons hauts.


                                               

Autrement, dans les chaussures basses, il peut être en bois, comme pour les hommes. Lui même fixé par deux pointes, il est cependant encore maintenu sur la première de montage par une pièce en cuir, chevillé bois en mesure ou en " neuf " cloué et quelquefois agrafé en PAP.

Cette pièce est la plupart du temps en carton maintenant. Les amateurs pensent très souvent que le cambrion en bois à l'ancienne est gage de bonne qualité, pourtant de grands bottiers et de grandes fabrications mettent et ont des cambrions en acier.

Le Cambrion en bois recouvert d'un morceau de cuir, a pour inconvénients de s'affaisser, de se fendiller, et permettre selon la marche avec défauts de certaines personnes, d'accentuer les problèmes " report d'usure en coin intérieur du talon , pieds plats " .
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/11/bonbouts-cuir-coins-caoutchouc-ou.html 

Avantages par rapport à l'acier ? Le cambrion acier pour moi ne s'affaisse pas ou alors ! En revanche, il casse, il peut durer la vie de la chaussure, ou casser au bout de quelques minutes.

Le soutien du talon et de la marche est quand même bien meilleur, il peut malheureusement rouiller, mais, Je ne l'ai vu que très rarement. Dans tous les cas, affaissements ou casses, le changement est possible, pas toujours facile.

C'est donc le moment d'évoquer la rapid cambrure, qui permet la réparation, sans démontage du talon et donc sans remplacement du cambrion.
Cette pièce en acier est encore renforcée en son milieu de par sa forme incurvé, pour résister à la flexion. Elle a la dimension d'un emboitage de femme donc plus important qu'un cambrion traditionnel. Quatre trous sont percés a l'emboitage, en périphérie, un gros trou au milieu pour fixer cette derniere solidement, six trous en cambrure pour la faire tenir, par des semences, sur la cambrure, mais rivées à l'extérieur. Je dis rivées et non pas recourbées sur la cambrure, surtout réservée aux talons hauts aiguilles de femmes.

Une autre de taille un peu plus large, même nombre de trou de fixation avec les semences, mais sans passage pour la vis en emboitage, avec cette fois ci un renfort riveté au milieu, en deux parties.
J'avoue avoir vu des rapids cambrures cassées au niveau des trous de pointes, mais c'est une exception rarissime.
La photo nous montre une chaussure, ou c'est plus l'emboîtage en salpa que le cambrion qui a souffert, d'ailleurs celui ci n'est pas cassé, elle fera l'objet de la pose d'une rapid cambrure adaptée, sans démontage du talon.
Le changement du cambrion est effectué lorsque celui ci est vraiment cassé plus bas, au milieu de la cambrure, il est en position intercalaire de la première de montage, il faut démonté le talon, ouvrir la première de montage, pour procéder à son extraction à la pince, avec souvent beaucoup de difficulté, comme se remise faite au marteau, en tapant sur le bout du cambrion. Il sera cloué à la semence de chaque côté.
Le cambrion possède plusieurs courbures plus ou moins accentuée, en fonction de la cambrure de la chaussure, et de la hauteur des talons.
Les rapids cambrure sont très très rarement utilisées pour les chaussures d'hommes, pour ne pas dire jamais.

Très amicalement,
Tictac