jeudi 15 septembre 2011

Les différents procédés de montage, face aux intempéries.

Bonjour,

Petit sujet et analyse amusante, je n'ai jamais vu encore d'écrits qui décortiquaient ce problème.
Un procédé de montage résiste t' il mieux que les autres à
 " l'eau " ?

L'humidité rentre par deux endroits, le dessus, la tige, le dessous, la semelle d'usure. Le problème ne se pose que pour la partie haute.
Nous avons à notre disposition.
Des matières naturelles, " perméables, imperméables ", à certains éléments ( eau, air )
Des matériaux synthétiques, " perméables, imperméables ".
En effet pour le dessous, il est facile par des matériaux imperméables, ou par la protection des matières perméables, de régler facilement les ennuis.

L'affirmation sur un autre forum
- Le montage sandalette ne résiste pas à l'eau. Alors que la suite du message citait en exemple le norvégien.
Voulant rendre justice à ce pauvre sandalette, réfléchissant aux raisons qui peuvent motiver cette affirmation, et essayant de trouver lesquelles, mon analyse me donne à penser le contraire. En tenant compte d'une même qualité de peausserie ( tige ), de doublure intérieure, d'entretien, d'imperméabilisation.

Si certains fabricants prônent la résistance à l'eau de leurs modèles, ce sont toujours des souliers aux procédés de montages modernes, vulcanisés, injectés, etc... souvent de sécurité ou alors simplement des souliers tout en caoutchoucs, bottes, bottines, boots, sabots.  mais jamais en vantant  les mérites
( de robustesse, mais pas à l'eau ) d'un procédé de fabrication traditionnel par rapport aux autres.

Alors que certains procédés de montages, aux activités douloureuses, marches, travail, sport, montagne, ...etc...
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/04/le-cousu-baraquette.html

D'autres à la légèreté, la souplesse, l'esthétique, Avec les fantaisies qui affinent encore,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/01/le-sans-lisse-rond.html

Réservés à la ville, soirées, sorties, délassement et repos.
Tous ces montages traditionnels, goodyear,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/bonjour-tous-les-fabricant-de.html

Norvégien,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/09/norvegien-ou-sandalette.html

Cloué, Chevillé bois,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/02/autre-procede-de-montage-le-cheville.html

Soudé, Blake,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/couture-blacke-la-main-parent-pauvre-ou.html

 chapelet, etc...
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/10/autre-montage-le-chapelet-ou-cousu.html

ont la même particularité, la tige descend pour se retourner vers l'intérieur du soulier, positionnée sur la première de montage avec différentes solutions, de colle, de pointes, de coutures, de cheville en bois, d'agrafes, etc...
Sauf un, le procédé de montage sandalette.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/10/autre-montage-le-sandalette.html

En effet seul ce dernier voit la tige se retourner vers l'extérieur, pour être cousue ensuite, avec d' autres différence par rapport à certains, l'absence de trépointe, de rempli.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/07/la-trepointe.html

On va m'objecter que ce n'est pas le seul, bien évidemment, mais je pense ne pas dire de bêtises en affirmant que c'est l'unique, cousu, au débordant, qui a cette particularité, l'absence de trépointe. 
 Si en cas de pluie on suit le trajet normal de l'eau, cette dernière va descendre vers le semelle d'usure pour s'infiltrer dans tous les procédés de montage, entre la tige et la trépointe, vers, les coutures du goodyear, du norvégien, des agrafes du chapelet, des chevilles du chevillé bois, les pointes du cloué, la colle du soudé, pour ensuite humidifier, tige, doublure,     première de montage.  rempli, ( avantage pour le sandalette, qui n'en comporte pas ).
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/le-rempli.html

Même si on évoque cette nouvelle manière de produire le norvégien ou la tige se retourne vers l'extérieur comme dans le sandalette, la trépointe est toujours présente et permet toujours cette intrusion de l'eau entre tige et trépointe vers l'intérieur.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/09/norvegien-ou-sandalette.html

Alors que pour le montage sandalette, l'eau va descendre et être " expulsée " naturellement vers l'extérieur, que dans la majorité des fabrications, la semelle d'usure est en matière naturelle, le crêpe,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/11/le-crepe-veritable-posologie-et-mode.html

Ce n'est pas sans raison, et pour corroborer mon analyse, qu'un célèbre fabricant de chaussures de marche, de montagnes, pratique sur ses productions une " soudure " donc j'ignore les composants entre la tige et la trépointe norvégienne pour éviter les infiltration, réinventant " le sandalette ".

Si à la limite cela ne donne pas un gros avantage à cette manière de fabrication, ( le sandalette )  ce ne peut être en aucun cas un inconvénient.
Mais réellement pour moi cela ne peut représenter qu'un intérêt si minime soit il.
Ce montage bien imperméabilisé doit résister tranquillement mieux à l' humidité, par rapport aux autres ayant subit le même traitement. Je pense que ce petit exposé à ( l'importance limitée ), mettra à mal un jugement défavorable.

Un petit classement ?
1) Le Sandalette.
Ensuite le classement est assez aléatoire.
Chacun connait les mérites et les inconvénients de chaque procédés, fera son propre classement. Pourtant on peut tabler, sur :


 Le Norvégien,
résistant si on tient compte de la possibilité des fabricants pour cette " soudure " réalisable seulement sur ce types de chaussures, robustes, rustiques. Sinon la couture extérieure reste libre aux agression de toutes sortes, la trépointe  sa remonté le long de la tige, qui au port à la pression du pied, s'avachie, s'écarte toujours pour faciliter le passage de l'eau.


le goodyear,
Sa couture cachée protégée, sa trépointe si la tige s'affaisse, qui ne s'ouvre pas à l'utilisation. Sans cette possibilité malheureusement de la " soudure " pour l'esthétique de ce genre de souliers.

 Le chevillé bois,
Aux chevilles pour la tenue, aux rangs multiples et en quinconce, très étanches moins souple qu'une couture de norvégien ou de goodyear, résistant à l'eau, par rapport au Chapelet. Au contraire l'eau fait gonfler ces chevilles et améliore la tenue.

 le Chapelet,
Ses agrafes ou les pointes de tenue du chapelet, moins étanche qu'une couture de norvégien ou de goodyear, du chevillé bois, trois montages serrés et étanches. L'acier de ces attaches faisant toujours un mauvais mariage avec l'eau.

Le blake,
Dans les fabrications modernes soudé encore en plus, avant d'être cousu. Sa finesse, Comme ses semelles à lisse collantes, sont des inconvénients par rapport à sa bonne étanchéité.

Le Cloué,
Dans les réparations modernes, soudé avant d"être cousu, mais la mauvaise entente du fer et de l'eau.

Le soudé,
Comme le blake, sa finesse et encore en plus son absence de couture ne le rende pas le plus performant.

La liste des procédé n'étant pas exhaustive, reste des montages fins souples qui eux aussi na résistent que peu
à l'humidité. Cousu retourné, california, etc...
Comme toujours, j'ai du en oublier, me tromper, qu'on veuille bien me pardonner.
Très amicalement,
Tictac

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