vendredi 21 novembre 2014

Pose d'un bouton pression et pièces sur un pantalon.

Bonjour,

Ce matin à l'atelier un pression à poser sur un pantalon.
Rien de compliquer, de difficile dans ce petit travail, pourtant...
Certains supports sont un mariage de cuir et de tissus, relevant de la couturière et du cordonnier, quelquefois aucun des deux ne veut y mettre le " nez ".
Petit problème, à la suite des sollicitations successives le tissus élastique s'est déchiré. Il faut impérativement mettre une pièce, même c'est préférable, deux!




Le pression enlevé à la pince coupante laisse voir la déchirure.
Les pressions, rivets, oeillets, etc... s'enlèvent à la pince coupante,

On aurait pu selon les désirs, changer le mode de fermeture par un bouton traditionnel, de jean, avec l'action des deux côtés par une BOUTONNIERE .


                                                    





Ce n'est pas toujours possible sans dommage pour le support, on provoque justement cette déchirure cause  de la réparation.




On dessertit alors délicatement à la perceuse.




Sur un mariage d'origine cuir tissus une pièce en cuir collée / cousue ne choquera normalement pas.




Il est toujours préférable pour tous ces petits travaux de faire des gabarits. Ils seront tracés au
STYLO ARGENT





La pièce arrière est prévue plus grande que celle de devant.
Une couture doit être faite, sur deux pièces de même grandeurs, il est difficile de faire une couture en dessous parfaitement en bordure.
Alors que couper / araser ensuite est " relativement " facile.



Les pièces coupées, un trou au milieu est fait à l'emporte pièce sur les deux peausseries superposées à la mèche la plus petite.





Le morceau de devant est abondamment encollé.



Le support partiellement, c'est la pièce qui l'encollera par son report exact sur le tissus, sans débordement.



La pièce est présentée au milieu de la déchirure avec un accessoire pour l'exacte positionnement, ici le stylo argent.




La pièce de dessous également, cuir et tissus.



Encore présentée exactement dans le trou.



Les deux pièces collées.




Après le temps de séchage nécessaire, martelée avec attention.



Passage à la machine à coudre. Bons réglages de fils, de couleurs, de longueur de points.



La couture est martelées avec amour.



On voit le débordement de la peausserie après la couture.



Elle est coupée au ciseau avec grande attention, le tissus ne souffre pas d'un coup trop proche.
Un arasement au tranchet peut être fait, mais très dangereusement.






La colle est enlevée sur les deux pièces au CREPE .





Repercées à l'emporte pièce.



 Cette fois ci au diamètre exact pour le passage possible mais serré du pied de la partie mâle du pression.




Les bonnes matrices trouvées, le pression est posé à la machine.



La partie mâle de remplacement ce qui n'est pas toujours le cas, correspond en verrouillage sur la partie femelle d'usine, autrement il eut fallut remplacer le pression en totalité.



le pression fermé;



Ne reste plus que la livraison à la cliente, nous l'espérons sa satisfaction notre principal soucis et récompense.

Très amicalement,
Tictac le besogneux

samedi 1 novembre 2014

Dosseret de Yamaha RDLC 31 K à recouvrir.

Bonjour,

Ce matin à l'atelier un dosseret de Yamaha RDLC 31K à recouvrir.
Notre client qui connaît notre plaisir de travailler dans tous les domaines nous apporte le dosseret nu de sa RDLC fabrication bois, recouvert de mousse, pourvu deux tiges filetées pour la fixation sur la moto.
Son matériau de recouvrage en synthétique.
Ce n'est pas la première fois que nous travaillons pour l'automobile.

Ses ACCESSOIRES




la COLLECTION



La moto






Ses BIKERS




Les COMBINAISONS




L'habillement;




Ses accessoires.





De l'utilisateur, l'amateur / passionné, aux champions.




Nous discutons avec le client pour connaître les impératifs et ses désirs.
Le travail comme la JOINTURE est simple, la plus grosse difficulté, vient des deux tiges filetées que le client n'a pas prévu amovibles, dommage!





Comme dans tous ces travaux un gabarit est nécessaire, en premier pour la symétrie, en second pour tracer les différentes parties le plus exactement possible, en troisième pour reproduire un autre travail similaire, ce qui n'arrive jamais  ( nous gardons pourtant toujours nos gabarits ! )


Un couvercle de boite à chaussure fera l'affaire.



Retournant le dosseret, nous voyons que le support est très légèrement asymétrique.



Le travail comporte trois morceaux, devant, derrière, dessus. le dessous sera fait du retour des parties avant et arrière.
Pour trois parties, deux gabarits seulement seront nécessaires, l'arrière et devant seront tracés par retournement.
Le dessous est mesuré.


Les deux parties sont découpées, elles sont toujours repérées, avant, arrière, sens, droite, gauche.


Tracés sur la matière.


Chance dans ce genre de synthétique, pas de prêtant, alors que d'autres en ont " le biais "



les autres.



Découpés, prévoyant un espace pour un travail tranquille de la couture, le retour si on veut en faire un.



Assemblage d' un côté..
Selon les compétences ou le désir de l'artisan, ils seront, collés, agrafés, AGRAFES, COLLES maintenus par ces merveilleuses petites pinces qui me servent à tout.
Le plus simple pour le néophyte étant le collage.




L'autre.



Les trous des tiges filetées, sont repérés, puis rendus accessibles coupés de biais pour la solidité et leurs passages au montage.
Autrement le travail aurait pu être fait plus simplement esthétique.


Passage à la machine à coudre. Bons réglages, des fils, dessus,dessous, de la longueur des points.





Au fur et à mesure de l'avancée de la couture, les pinces sont retirées.



C'est la petite difficulté par rapport au collage fixe. Pendant quelques centimètres à chaque retrait d'une pince le montage est flottant libre.



Si le débord à bien été le même, la couture sera faite de chaque côté sur le trait de stylo à bille. C'est impératif pour l'exacte grandeur nécessaire à un recouvrage sans plis.



Le dosseret est retourné.


Le débord, peut être coupé au ras de la couture, retourné / collé, retourné / collé/ cousu.
On passe alors d'un jointage simple, à une JOINTURE ouverte, etc...
Alors que toutes les possibilités les différentes manières de faire sont toujours données aux clients, le reste de la selle étant en jointage simple, pour l'homogénéité esthétique, je ne les ai pas évoquées.



Pour la solidité, l'esthétique de bosses irrégulières, les retours ne sont pas coupés ras, mais collés.
On pourrait croire que sur le synthétique, la colle pose problème, ce n'est pas le cas, elle accroche très bien.



Pressés régulièrement avec les pouces,



Ils sont martelés avec amour.




Le travail est prêt pour recouvrir le dosseret.



le support est présenté sans tirage.


Le retour avant retourné tiré est collé, maintenu par des pointes ou des agrafes le temps du séchage.


La partie arrière suit le même chemin.



Le dosseret est recouvert.






Ces tiges qui posent on le voit le problème esthétique. et l'unique " difficulté " du travail.





Des rondelles sont découpées et percées, le client les utilisera ou pas. De toutes manière au montage tout doit être caché.



Le client passionné comme nous de moto, a l'extrême gentillesse de venir nous montrer son travail terminé.



On voit les coutures existantes de la selle en jointage simple.




La Bête!



Très amicalement,
Tictac